DE LA GANADERIA À L'ARÈNE
Dans la grande majorité des cas, c’est un lot de 6 à 7 taureaux
qui est embarqué dans des camions équipés à cet effet.
Chaque taureau est enfermé dans une case individuelle afin de garantir sa sécurité.
Le déplacement des taureaux
Reconnus êtres sensibles, a fortiori des taureaux de combat, « doivent être placés dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de leur espèce ». Le règlement européen (CE1/2005) qui en matière de protection animale vise à épargner à ces derniers toutes souffrances inutiles prévoit notamment des règles plus strictes pour les transports de longue durée, et définit des normes supplémentaires de conformité pour les véhicules.
Il faut garder à l’esprit que le taureau brave est par nature sauvage, dés lors qu’il se trouve hors de son milieu naturel, le taureau vit chaque situation comme une agression potentielle, ce qui explique le luxe de précautions mis en oeuvre pour assurer son transport dans les conditions les moins pénalisantes pour lui. Car il ne faut pas l’oublier, de son état physique et psychique dépend entièrement la qualité du spectacle de l’arène.

L’arrivée " en ville "
Arrivé à destination, le taureau est placé dans un lieu appelé corral, parc jouxtant souvent l’arène où il combattra. Cette opération est délicate, les animaux sont stressés et prêts à en découdre avec tout ce qui leur semble porter atteinte à l’intégrité de leur périmètre sont des casus belli suivis d’effets immédiats, raison pour laquelle les opérations de débarquements sont souvent longues et minutieuses.
L’expérience du « mayoral » ou du gardian de l’élevage est alors primordiale : il faut bien connaître les « dominés » pour les regrouper ensemble avant l’arrivée du dominant, et éviter ainsi tout affrontement qui peut se solder par la mort d’un ou plusieurs taureaux, dans un espace plus réduit.
Une récupération nécessaire
pour le bien-être des taureaux
La durée du séjour dans les parcs à proximité immédiate des arènes est, dans l’idéal, de 4 jours minimum, afin de laisser les animaux récupérer de la fatigue du voyage, de leur laisser le temps de s’habituer à ce nouvel habitat, de retrouver leur nourriture habituelle.
Dans leur corral, les taureaux vont se reposer, se nourrir et boire pour récupérer le poids perdu pendant le transport qui peut parfois aller jusqu’à 10%. C’est une étape également essentielle afin de présenter des taureaux au meilleur de leurs potentialités le jour du combat.

Grâce aux constats post-mortem systématiques réalisés à la demande de l’Union des Villes Taurines Françaises par l’Association des Vétérinaires Taurins Français, il est confirmé que les cheptels sont élevés dans des conditions optimales et ce afin de présenter de « belles bêtes ».
Les accusations de mauvais traitements infligés au taureau en amont de la corrida sont sans fondement et relèvent de la diffamation.